Au cours de l'histoire, on constate que les peuples ont toujours eu le goût de la parure. Qui ne souhaite porter un diamant, même modeste ? Qui ne souhaite ajouter un deuxième au premier ? Qui ne désire ensuite posséder des pierres plus belles, plus grosses ? Qui n'a pas envie d'offrir une de ces merveilles en cadeau, afin de voir la joie briller dans les yeux de l'être aimé ?

Joseph Asscher, lapidaire hollandais qui en 1907 tailla le plus gros diamant du monde, le Cullinan (3,106 carats) est le plus grand tailleur de diamants de son époque. Il ne vivait que pour le diamant et savait tout ce qu'il est possible de savoir sur cette pierre : sa composition, sa structure et son histoire, la grande comme la petite.
 
Après avoir taillé son millième diamant, il était toujours aussi émerveillé par la personnalité unique de chaque pierre.

Un secret de la nature que l'homme a su découvrir !

Un diamant, c'est du carbone, tout simplement. Mais du carbone qui s'est cristallisé dans les profondeurs de la terre il y a cent millions d'années, sous pression à très haute température, pour devenir une substance d'une dureté que ni l'homme ni la nature elle-même n'ont pu égaler.
 
Après leur formation, il semble que ce soit des éruptions volcaniques qui aient fait remonter les diamants à la surface de la terre. Certains diamants - c'est le cas en Afrique et en Sibérie - sont restés dans les cheminées de ces volcans éteints, pris dans une lave solidifiée qu'on appelle roche bleue ou kimberlite (il faut traiter environ 250 tonnes de kimberlite pour produire un diamant taillé de un carat).
 
D'autres, sous l'action des vents, des pluies et de l'érosion pendant des millénaires, furent charriés par les courants dans les rivières et se déposèrent dans la mer.
Quelques siècles encore et certains de ces diamants furent renvoyés sur les rivages par le flux des marées (dans le Sud-ouest Africain, par exemple) où ils furent enterrés sous des tonnes de sable, à 12 ou 15 mètres de profondeur. Il est donc très difficile de les dégager. Il faut remuer des montagnes de sable (le rapport entre le volume d'un diamant et celui du sable qu'il faut déplacer pour le trouver, est de 1 à 100 millions).
 
Les diamants sont entrés dans l'histoire de l'humanité, en Inde, environ 800 ans avant JC. Les sultans de l'Inde ancienne avaient déjà le sentiment de leur rareté : ils envoyèrent 100.000 personnes (hommes, femmes et enfants) creuser dans les graviers qui bordaient les rivières de Golconde pour trouver les fameuses pierres. Ces sultans recherchaient les diamants pour leur beauté mais aussi pour les garder dans leurs trésors. La notion de « diamant-investissement » était née.
 
Appréciés d'abord pour leur dureté exceptionnelle, les diamants devinrent bientôt le symbole de la force et du courage invincible. Il n'y a rien d'étonnant à ce que les Hindous aient attribué une telle puissance aux diamants : au début, ils étaient incapables de les tailler. Ils montaient en bijoux les pierres brutes dont la forme en double pyramide était déjà esthétique par elle-même.
 
Quel ne fut pas leur émerveillement lorsqu'il découvrirent le secret : on peut tailler un diamant avec d'autres diamants. On commença ainsi à admirer les diamants pour leur merveilleuse façon de jouer avec la lumière.
Les méthodes de taille utilisées par les Indiens étaient empiriques et grossières, néanmoins, la grosseur exceptionnelle des diamants de l'Inde ancienne font qu'ils demeurent des merveilles de la nature.

Les diamants en occident.

Les diamants restèrent relativement inconnus en Occident jusqu'au 17ième siècle. A cette époque Jean-Baptiste Tavernier, joaillier et explorateur français de renom, se rendit en Orient. Il y admira les plus fabuleux diamants du monde : le Koh-i-noor, le Régent, le Grand Mogol, le Grand Nizam, le Dresde Vert.
 
Tavernier rapporta à Louis XIV des centaines de pierres merveilleuses, y compris l'une, d'un bleu rare, appelée le « Diamant bleu de Tavernier ».
 
On pense qu'après de multiples péripéties, c'est un fragment de cette pierre qui est exposé au Smithsonian Institut de New York sous le nom de Hope.
 
Les diamants avaient fait leur entrée en Occident, fascinant les cœurs et les esprits. Leur légende allait se répandre dans le monde entier.
 
Le Koh-i-noor est l'un des plus fabuleux diamants de l'histoire. Quand le Shah de Perse Nadir envahit Delhi en 1739 pour s'emparer des trésors des empereurs mogols, il s'écria en voyant la pierre ovale de 186 carats : « Koh-i-noor », ce qui veut dire « montagne de lumières ».
Cette exclamation baptisa le joyau.
 
La reine Victoria en fit ensuite l'acquisition en 1850. Pour lui donner plus d'éclat, elle fit retailler la pierre sous sa forme actuelle. Le Koh-i-noor pèse maintenant 108,93 carats.
 
Depuis l'entrée des diamants en Occident, on a découvert des diamants dans différentes parties du globe : au Brésil pendant le 18ième siècle, en Afrique du Sud au 19ième siècle, et enfin, au 20ième siècle, dans d'autres endroits de l'Afrique et en Sibérie.
Les diamants restèrent relativement inconnus en Occident jusqu'au 17ième siècle. A cette époque Jean-Baptiste Tavernier, joaillier et explorateur français de renom, se rendit en Orient. Il y admira les plus fabuleux diamants du monde : le Koh-i-noor, le Régent, le Grand Mogol, le Grand Nizam, le Dresde Vert.
 
Tavernier rapporta à Louis XIV des centaines de pierres merveilleuses, y compris l'une, d'un bleu rare, appelée le « Diamant bleu de Tavernier ».
 
On pense qu'après de multiples péripéties, c'est un fragment de cette pierre qui est exposé au Smithsonian Institut de New York sous le nom de Hope.
 
Les diamants avaient fait leur entrée en Occident, fascinant les cœurs et les esprits. Leur légende allait se répandre dans le monde entier.
 
Le Koh-i-noor est l'un des plus fabuleux diamants de l'histoire. Quand le Shah de Perse Nadir envahit Delhi en 1739 pour s'emparer des trésors des empereurs mogols, il s'écria en voyant la pierre ovale de 186 carats : « Koh-i-noor », ce qui veut dire « montagne de lumières ».
Cette exclamation baptisa le joyau.
 
La reine Victoria en fit ensuite l'acquisition en 1850. Pour lui donner plus d'éclat, elle fit retailler la pierre sous sa forme actuelle. Le Koh-i-noor pèse maintenant 108,93 carats.
 
Depuis l'entrée des diamants en Occident, on a découvert des diamants dans différentes parties du globe : au Brésil pendant le 18ième siècle, en Afrique du Sud au 19ième siècle, et enfin, au 20ième siècle, dans d'autres endroits de l'Afrique et en Sibérie.